Faisant partie intégrante du charme d’un habitat, un parquet peu entretenu pourra rapidement être source d’inésthétisme pour un lieu de vie. Abîmé, rayé, à traces d’usures ou ne convenant plus à vos attentes actuelles, il est tout à fait possible de remédier à ces dommages en rénovant son sol en bois. En effet, contrairement aux autres types de revêtement, le parquet peut retrouver une seconde vie et apporter à nouveau sa part d’élégance dans votre maison.

Si votre parquet commence donc à montrer des signes de fatigue et perd son cachet d’antan, passer à la rénovation sera la meilleure des solutions à privilégier. Attention ! Ce projet devra se faire à partir d’une bonne préparation, une initiative qui sera garante de la réussite sa réussite. Retour sur les secrets (jusqu’ici peu dévoilés) pour un embellissement parfait de votre chaussée.

Le décapage : l’étape indispensable

Indispensable, le ponçage de parquet sera la première étape à prévoir dans votre rénovation de sol. Ayant pour objectif de retirer la couche de vernis apposée sur le bois lors de sa pose, cette étape permettra à votre revêtement d’être uniforme, en retirant les défauts visibles. En tant que tel, le décapage pourra donc enlever près de 1 mm à vos lamelles de parquets. Ainsi, il s’avère essentiel de s’assurer que votre sol est en mesure de supporter les travaux de rénovation potentiels avant de vous y lancer.

Généralement, seuls les parquets contrecollés et faits en bois massif sont résistants face au ponçage. De plus, ils devront disposer d’une couche de corrosion suffisante pour ne pas attaquer le cœur du bois, et donc altérer à sa robustesse. Majoritairement composé de 6 à 9 mm d’usure, le parquet massif peut être décapé sur 5 à 8 fois. Tandis que le contrecollé est moins habileté à être poncé en raison de sa couche de corrosion comprise entre 2 à 6 mm (soit la possibilité de décaper sur 1 à 5 reprises grand maximum). En outre, l’usure sera visible à l’œil nu et plus cette dernière sera épaisse, plus votre parquet pourra être décapé. Dans le cas où il n’y a pas d’usure, c’est que vous êtes en présence d’un sol encore en bon état, et qu’il ne requiert pas encore de rénovation.

Conseil : Il est fortement recommandé de faire appel à un professionnel dès cette étape de lancement pour votre chantier. Cette initiative vous permettra d’avoir des résultats conformes aux exigences requises pour une rénovation pertinente. Par ailleurs, seul un spécialiste est en mesure de définir et manipuler les différents outils à utiliser (grain du papier, nombre de passages, prise en charge des bordures et recoins, etc.).

La teinture : pour une finition à votre image !

Les goûts et les tendances changent à travers les années et il est tout à fait normal si vous n’avez plus d’attirance pour la couleur choisie pour votre parquet lors de sa pose. Sache que cette étape devra se faire obligatoirement quelques jours après le ponçage lorsque votre revêtement est totalement brut. Il est donc tout simplement impossible de teinter un parquet qui dispose d’une finition comme le vitrificateur, l’huile pour parquet, la cire, etc.

La teinte sera le moyen idéal pour vous de personnaliser votre revêtement et de composer une couleur qui sera en harmonie avec l’ensemble de votre design d’intérieur. Prenez donc du temps dans le choix de la couleur et de la nuance souhaitées pour être garanties d’avoir un sol en adéquation à vos attentes.