En 2024, la question de la taxe abri de jardin revient sur le devant de la scène, suscitant l’interrogation chez de nombreux propriétaires. Cette taxe d’aménagement, qui s’applique aux constructions comme les abris de jardin, les vérandas et les garages, connaît une nouvelle hausse cette année.
Une augmentation continue de la taxe
Pour la huitième année consécutive, la taxe d’aménagement, communément appelée « taxe abri de jardin », augmente en 2024. La valeur forfaitaire utilisée pour le calcul de cette taxe a été relevée de 3,4 %, après des hausses respectives de 7 % en 2022 et 8 % en 2023. Ainsi, le tarif du mètre carré pour un abri de jardin s’élève à 914 euros dans les régions hors Île-de-France et à 1 036 euros pour les communes franciliennes.
Cette augmentation est liée à l’évolution de l’indice du coût de la construction, ce qui signifie que les propriétaires doivent se préparer à des coûts plus élevés pour leurs projets d’aménagement. La taxe est due une seule fois lors de la construction et vise à financer des équipements publics.
Qui est concerné par cette taxe ?
La taxe abri de jardin s’applique à toutes les constructions qui dépassent une certaine taille. Pour être assujettie à cette taxe, la surface de l’abri doit être supérieure à 5 mètres carrés et sa hauteur sous plafond doit atteindre au moins 1,80 mètre. Cela inclut non seulement les abris de jardin, mais aussi les vérandas closes, les garages et même certaines piscines.
Il est important de noter que certaines constructions comme les pergolas ou les tonnelles ne sont pas soumises à cette imposition, car elles ne sont pas considérées comme des structures closes. Les propriétaires doivent donc être attentifs aux dimensions et aux caractéristiques des constructions qu’ils envisagent.
Comment est calculée la taxe ?
Le montant exact de la taxe d’aménagement est déterminé en multipliant la valeur taxable par mètre carré par la surface totale construite. En 2024, cette valeur est fixée à 914 euros par m² en province et à 1 036 euros en Île-de-France.
À ce montant s’ajoutent des taux communaux et départementaux qui peuvent varier selon la localisation.
Les exonérations possibles
Il existe plusieurs moyens légaux d’éviter ou de réduire le montant de cette taxe. Tout d’abord, si l’abri fait moins de 5 m² ou si sa hauteur est inférieure à 1,80 mètre, il est exonéré d’imposition. De plus, certaines exonérations peuvent s’appliquer pour des reconstructions identiques après un sinistre ou pour des constructions prescrites par un plan local d’urbanisme.
Les propriétaires peuvent également envisager d’opter pour des structures démontables qui ne nécessitent pas de permis de construire et échappent ainsi à cette imposition. Il peut être judicieux d’explorer ces options avant d’entreprendre des travaux.
J’adore la déco c’est ma passion, pas mon travail mais peut etre un jour qui sait ! j’essais de vous transmettre un peu de ma passion par l’intermédiaire de ces billets plein de bienveillance et de conseils 🙂